Prospecter les agences de traduction : quelques conseils clés

Non classé | Mai 20 | 2020 | 19 Comments

Lorsqu’un traducteur freelance lance son activité, la prospection est une étape indispensable. Lors de mes échanges réguliers avec des traducteurs freelance fraîchement établis, une question revient fréquemment : « Vous n’auriez pas des conseils pour candidater auprès des agences de traduction ? ».

Ayant occupé plusieurs postes au sein d’agences de traduction de toutes tailles (de la petite agence gérée par un Chef de projet au grand groupe constitué de multiples départements), et bénéficiant notamment d’une expérience en tant que Vendor Manager, j’ai appris à parfaitement cerner ce qui est attendu (ou pas) de la part des traducteurs freelance.

Vendor Manager, qu’est-ce que c’est ?

Rassurez-vous, je ne connaissais pas non plus ce poste avant de l’avoir occupé. Le Vendor Manager est la personne qui se charge de constituer le réseau de linguistes freelance au sein d’une agence de traduction. Sa mission est double : il traite les (nombreuses) candidatures entrantes et part à la recherche des linguistes disposant des compétences nécessaires à l’agence pour répondre aux demandes de ses clients.

Donc, quand j’envoie ma candidature, elle est systématiquement traitée par un Vendor Manager ?

Eh bien non, justement ! Le poste de Vendor Manager n’existe pas dans toutes les agences de traduction. Il est très souvent présent dans les grandes agences de traduction, qui dédient une personne (voire une équipe) à cette mission. Dans les petites/moyennes agences, cette tâche revient généralement au(x) Chef(s) de projet, qui doi(ven)t alors gérer cet aspect du métier en parallèle de ses/leurs autres missions.

Les candidatures sont nombreuses. Comment sortir du lot ?

Effectivement, les Vendor Managers et/ou les Chefs de projet croulent sous les candidatures. Toutefois, aussi étonnant que cela puisse paraître, les bonnes candidatures, elles, ne sont pas légion. Pour se faire remarquer, il convient d’appliquer quelques principes de base.

 

       1 – Mettez-vous à la place de votre destinataire

Lorsqu’il ouvre sa boîte mail en arrivant au bureau, il y a fort à parier que le Vendor Manager/Chef de projet y trouve une bonne dizaine de candidatures (dans le meilleur des cas). Votre e-mail doit donc se distinguer pour ne pas être définitivement déplacé dans le dossier « À traiter », voire « Corbeille », d’autant que le traitement des candidatures est souvent relégué au second plan lorsque cette tâche incombe à un Chef de projet.

 

       2 – Soignez l’objet de votre e-mail

J’enfonce certainement des portes ouvertes (et pourtant…), mais n’oubliez pas de saisir un objet. Il doit être simple et straight to the point : « Traductrice EN/ES > FR – Médical, Cosmétiques, Marketing ». Faites court, pour permettre au destinataire de consulter l’ensemble (ou presque) de votre objet sans avoir à ouvrir votre e-mail. Je déconseille fortement les phrases pseudo-commerciales telles que « Faites confiance à L’Harmonie des mots, votre traductrice… », « Confiez l’internationalisation de vos supports à… ». Ce type d’objet ne donne aucune information sur votre profil et votre e-mail sera très souvent balayé.

 

       3 – Peaufinez le contenu de votre e-mail

Je ne compte pas le nombre de fois où j’ai reçu une candidature simplement accompagnée d’une pièce jointe, sans aucun message. À l’inverse, inutile de vous lancer dans la rédaction d’une dissertation. Allez droit au but, en donnant toutes les informations utiles à votre destinataire pour l’aider à cerner votre profil. Je recommande de vous concentrer sur les 7 informations clés suivantes :

  • formation (diplôme)
  • années d’expérience
  • prestations
  • combinaisons linguistiques
  • domaines de spécialisation
  • volume quotidien
  • logiciels possédés/maîtrisés

Vous pouvez tout à fait préparer un e-mail type. Toutefois, prenez soin d’adapter la langue ainsi que l’en-tête de votre message. Il semblera toujours étrange à une agence située en France de recevoir une candidature rédigée en anglais de la part d’un traducteur dont la langue maternelle est le français. Aussi, préférez un « Bonjour » général, plutôt qu’un « Chère équipe de XXX » que vous adresserez par mégarde à l’agence ZZZ. Enfin, faites bon usage de la fonction « Transférer » de votre boîte mail. Votre destinataire n’appréciera pas de recevoir un e-mail dont l’objet commence par « TR : » ou « FW : ».

Je vous propose ci-dessous un exemple d’e-mail, qui ne prétend pas être parfait, mais qui ressemble peu ou proue à ce qui est attendu de vous :

Bonjour,

Diplômée de l’ISIT et installée en tant que traductrice freelance depuis 2016, je cherche à développer ma clientèle.

De langue maternelle française, je travaille depuis l’anglais et l’espagnol et suis spécialisée dans le domaine de la médecine, des cosmétiques et du marketing.

Je propose également des services de relecture, de révision et de localisation.

En mesure de traduire un volume d’environ 2 500 mots par jour, je suis équipée du logiciel SDL Studio 2017.

À toutes fins utiles, je vous joins mon portfolio, dans lequel vous trouverez plus d’informations sur les documents que j’ai déjà traduits.

Je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Bien cordialement,

Harmonie Blondel Henderson

 

       4 – Préparez un CV/portfolio

   Le fond

Reprenez les informations indispensables mentionnées dans le corps de votre e-mail, en apportant davantage de précisions :

  • formation (diplôme) : indiquez vos diverses expériences professionnelles (il est très intéressant de savoir qu’un traducteur financier a travaillé 5 ans au sein d’une banque ou qu’un traducteur juridique a une formation d’avocat).
  • prestations : la traduction n’est pas la seule et unique prestation recherchée par les agences. Relecture, PAO, localisation, interprétariat, etc. la liste est longue !
  • combinaisons linguistiques : veillez à respecter les conventions du métier : un traducteur traduit uniquement vers sa langue maternelle. Les candidatures des « traducteurs » qui traduisent dans tous les sens sont immédiatement exclues.
  • domaines de spécialisation : listez quelques documents sur lesquels vous avez travaillé (sans enfreindre aucune clause de confidentialité, vous pouvez parfaitement indiquer que vous avez traduit une brochure sur les produits de comblement à l’acide hyaluronique). Attention, le mieux est l’ennemi du bien : prétendre maîtriser 10 domaines n’inspire pas confiance, au contraire !
  • volume quotidien : la moyenne communément admise est de 2 000 à 2 500 mots par jour. Ne soyez pas trop ambitieux : indiquer que vous pouvez traduire 6 000 mots par jour n’est pas rassurant.
  • logiciels possédés/maîtrisés : précisez si vous possédez et/ou maîtrisez ledit logiciel (certaines agences prêtent des licences et n’exigent pas que vous ayez acheté le logiciel). Indiquez également votre niveau de maîtrise.

   La forme

Le format attendu est très libre. Sachez qu’il n’est pas nécessaire d’être un expert d’Indesign et qu’un CV convenablement rédigé sous Word conviendra parfaitement. En revanche, j’ai reçu beaucoup trop de CV de 30 pages dans lesquels toutes les informations sont rédigées au kilomètre, sans aucune couleur ni structure. Sans aller jusqu’à effectuer un travail de graphiste, ajoutez un peu de couleur et structurez votre document : encore un bon moyen de vous faire remarquer…et de rendre le travail de votre destinataire plus agréable.

Quid des tarifs ?

Sur ce point, je constate que deux écoles s’affrontent. Certains traducteurs annoncent leurs tarifs dès la première prise de contact, tandis que d’autres attendent les premiers échanges. Quoi qu’il en soit, si vous ne les avez pas mentionnés dans votre premier message, la question figurera nécessairement dans l’e-mail de réponse de votre interlocuteur. Pour cette raison et pour éviter toute perte de temps, je suis d’avis d’annoncer vos tarifs dès le début.

Un dernier petit conseil ?

Et si vous osiez la photo ? Le sujet fait débat dans l’Hexagone, j’en suis consciente. Pour autant, la collaboration entre le Chef de projet et le traducteur est 100 % numérique. J’apprécie personnellement humaniser cette relation en mettant un visage sur un nom. Mais cela ne regarde que moi !

Avant de partir…

Je vous invite à consulter une vidéo où je m’entretiens avec Sara Freitas (traductrice freelance et créatrice du site Les recettes du traducteurs. Certaines de ses questions viennent compléter le contenu de cet article !

Et si vous voulez allez encore plus loin, rendez-vous ici ou ici

 

Des questions ? Des informations à compléter ? Des idées d’articles ? N’hésitez pas à m’en faire part en commentaire.

Comments (19)

  1. Un dernier cas de figure :
    Comment revenir vers une agence qui aurait pris l’initiative de contacter le traducteur / la traductrice, mais qui serait dans l’impossibilité de répondre ou suivre le process jusqu’au bout du fait d’un mauvais hasard de calendrier (surcharge de travail ponctuelle/systématique, mais également toute autre raison : maladie, démarches de longue haleine, fin de grossesse/congé maternité, etc.)
    Comment serait perçue une démarche de ce genre plusieurs mois après le premier contact ?

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  2. Merci pour ta question, très pertinente, puisque j’ai déjà été confrontée à ce cas de figure à plusieurs reprises.

    Lorsque le Vendor Manager/Chef de projet recherche un profil de traducteur particulier, il écrème très souvent ProZ ou LinkedIn. Il est alors amené à contacter 10, 15 ou 20 traducteurs, et ce pour chaque profil de recherche. Il est donc peu probable qu’il se souvienne que Gérald Dupont n’a pas donné suite à son e-mail. Généralement, il n’a pas besoin des services de tant de traducteurs, mais il multiplie les prises de contact pour espérer (justement) recevoir des réponses. Il ne sera donc pas « vexé » si tu réponds à son mail 3 mois plus tard, d’autant qu’il sera peut-être toujours à la recherche de profils comme le tien ! Bien entendu, s’excuser et « justifier » le délai de réponse dans ton e-mail sera plutôt bien apprécié, afin de ne pas l’assimiler à une absence totale de réactivité ou d’intérêt.

    Cependant, mon côté éthique me pousse tout de même à te conseiller de répondre à son premier mail, même de façon très succincte. Cela évitera les relances de sa part si tu n’es pas disponible pendant X mois et, de son côté, il pourra programmer un rappel dans son calendrier pour te recontacter à une période plus propice.

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  3. C’est intéressant tout ça, merci pour ce billet ! (Par curiosité, il n’y a pas une version française du terme « Vendor Manager » ? Je trouve les anglicismes de ce type horribles personnellement, mais je sais que les équivalents n’existent pas toujours. -_-) Personnellement, ce que je n’apprécie pas du tout avec les agences, c’est celles qui te font remplir moult papiers et qui ne reviennent jamais vers toi, ne te confient jamais aucun projet, ou alors si mais dans 1, 2, 5, 10 ans ? L’an passé, je me suis désinscrite de tout un tas d’agences de ce type, en faisant en plus appliquer mes droits relatifs au RGPD. Ca semble en avoir surpris pas mal, certains me promettant même monts et merveilles pour que je reste (« mais si voyons, mais si on comptait vous envoyer quelque chose un jour ! »), voire m’envoyant « comme par hasard » du travail dans les 2 jours qui suivent. Je suis quand même allée jusqu’au bout et ce tri m’a fait beaucoup de bien. J’apprécie énormément l’aspect humain de mon travail, j’essaie donc de privilégier les petites agences et je trouve ça triste de n’être qu’un numéro dans un listing de traducteurs qui rassure la boîte « si un jour elle a besoin », d’autant que dans certaines agences, on accepte vraiment n’importe qui et on se retrouve donc mélangé à des tas de gens qui n’ont rien à faire dans la profession. 🙁

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  4. Merci pour ton message Laura !

    Il est vrai que les anglicismes font de la résistance dans notre métier (ce qui est tout de même un comble) ! J’ai également vu « Talent Manager » (nous sommes érigés au rang de Talents, quel honneur !). En français, j’ai entendu (mais sans jamais l’avoir officiellement vu) : Responsable de la relation fournisseurs (un peu long à mon goût…).

    Quant à la suite de ton message, tu abordes là un sujet ô combien délicat et dont on pourrait parler des heures. Je dirais que les conseils prodigués dans cet article sont à appliquer APRES avoir sélectionné les agences avec lesquelles tu veux travailler. Le bouche-à-oreille, les échanges entre traducteurs, le BlueBoard de ProZ et la blacklist des agences constituent une mine d’informations précieuses pour éliminer toutes celles qui n’ont pas bonne presse (et pas qu’en termes de tarifs). D’expérience, toutes les agences avec lesquelles j’ai réellement travaillé ne m’ont pas fait passer par un processus interminable, impliquant de compléter une série de « fiches traducteurs ». Le lancement de la collaboration s’est souvent résumé à quelques mails d’échanges et éventuellement un petit test. Autre bon moyen de cerner la déontologie de l’agence : les prix proposés. Je ne donne jamais suite quand on ose négocier mon tarif à 0,06 €. Quand on a aussi peu de considération dès le début de la collaboration, je ne donne pas cher du reste…

    En somme, il y a de très bonnes agences sur le marché, et il faut s’efforcer à aller plus loin que les 3 premières pages proposées par Google pour aller les dénicher.

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  5. Bonjour, faut-il obligatoirement passer par une formation pour devenir traductrice ? Je suis allemande, mais j’ai passé la moitié de ma vie en France et j’ai parlé anglais pendant 15 ans au quotidien dans le cadre professionnel (et parfois personnel)… Mon profil pourrait-il intéresser une agence ou devrais-je faire une reconversion pour être traductrice ?

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  6. Bonjour Mélanie et merci pour votre question !

    En théorie, une formation de traducteur n’est pas indispensable. J’entends par-là que la profession n’est pas réglementée et qu’il n’est pas obligatoire de présenter un diplôme de traducteur pour pouvoir exercer.

    En pratique, la réalité est un peu différente. Si je n’ai jamais eu à présenter de diplôme à mes clients directs, une très grande majorité d’agences de traduction vous demanderont de présenter un diplôme ou de justifier d’une formation diplômante avant de vous référencer dans leur base de données. Certaines ne l’exigent pas, mais demandent en « contrepartie » de justifier d’un certain nombre d’années d’expérience en traduction (et là, le serpent se mord la queue…).

    Par ailleurs, une formation de traducteur vous permettra aussi de découvrir les ficelles du métier qui sont, à mon sens, indispensables pour se lancer dans cette activité : le processus de gestion d’un projet de traduction, les bonnes pratiques en termes de recherche documentaire, l’utilisation des outils de TAO (qui sont demandés par 95 % des agences de traduction), etc. Il est très probablement possible de s’auto-former sur ces points, mais dites-vous que le marché est très concurrentiel (puisque non réglementé, nous y retrouvons énormément de « pseudo » traducteurs) et qu’une formation et une bonne maîtrise du marché sont un excellent moyen de se faire remarquer !

    J’espère avoir répondu à votre question !

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  7. Merci bien!
    C’est vraiment enrichissant!

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  8. Merci pour votre retour Rodrigue, si j’ai pu aider, c’est tant mieux !

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  9. Pingback: Comment j’ai peu à peu abandonné la prospection commerciale - HDM Traduction

  10. Bonjour, Merci pour votre article que j’ai lu attentivement tout comme j’ai visionné l’interview avec Sara Freitas. Après 15 ans d’expérience professionnelle à l’international et une licence d’anglais, j’ai l’intention de me lancer comme traductrice. Cela fait quelques mois que je fais des traductions bénévoles auprès de Translators without borders. J’ai également suivi une formation de la SFT sur le lancement d’une activité. J’étais plutôt confiante sur le fait que je ne partais pas de rien et que mon expérience professionnelle et ma formation initiale (2 masters) seraient des atouts… Mais dans l’interview, vous expliquez que le diplôme est de plus en plus nécessaire. J’envisage de tenter de travailler d’abord avec des agences. Est ce que le diplôme de traduction est réellement un prérequis? Faut-il mieux postuler auprès de petites agences? Comme vous dites, c’est le serpent qui se mord la queue… comment obtenir une expérience professionnelle dans ces conditions? Merci pour votre retour

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  11. Bonjour Hélène et merci pour votre intérêt.

    Lors de mon entretien avec Sara, j’avance en effet que le diplôme est un gros atout, car un certain nombre d’agences refusent catégoriquement de travailler avec des traducteurs qui ne justifient pas d’un diplôme, mais pas toutes ! Votre cas est, de surcroît, bien différent, puisque vous ne partez pas de rien (contrairement à une personne sans diplôme ET sans expérience professionnelle). Les profils comme les vôtres sont très appréciés puisque vous bénéficiez déjà d’une solide expérience dans un domaine bien spécifique (et d’un début d’expérience en traduction puisque vous travaillez pour Translators without Borders).

    Je ne pense pas qu’il faille distinguer les « petites » agences des « grosses » agences concernant votre stratégie de prospection. En effet, je dirais même que les « grosses « agences, qui ont bien souvent un très gros flux de demandes, ont besoin d’un pool de traducteurs plus élargi. Il y a donc plus de chances que vous puissiez y faire vos premiers pas. C’est exactement ce que j’ai fait au début en travaillant pour l’une des plus grosses agences du marché français, car je recevais du travail à la demande et ai pu me forger une bonne expérience.

    D’expérience, les petites agences ont un pool de traducteurs plus restreint avec lesquels elles ont l’habitude de travailler et ont parfois du mal à s’ouvrir à de nouvelles têtes ! Mais ne vous fermez pas la porte, tentez ! Avec ce type d’agence, vous pouvez tenter le coup de téléphone pour vous démarquer. Vous ne tomberez pas sur un « standard téléphonique », comme c’est davantage le cas avec les grandes agences.

    Concernant la formation de la SFT, je l’ai également suivie et c’est un très bon début pour vous lancer. Je vous invite également à suivre les très bons conseils de Sara Freitas sur Les recettes du traducteur (groupe Facebook + site Internet), si ce n’est pas déjà fait.

    N’hésitez pas me contacter directement sur LinkedIn, je serai ravie de vous donner quelques noms d’agences pour commencer.

    A bientôt !

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  12. Merci pour votre retour! Je vous contacte sur Linkedin, je serai ravie d’échanger davantage.

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  14. No, I’m not particularly sporty crestor price walmart canada « It is easily said, not all that easily done and there are forces at work in Whitehall that are not as keen as he is but there’s no doubt at all in my mind that he has a strategic view about the need to rebalance. »

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  15. Je viens de tomber sur ta vidéo avec Sara. Très intéressante et surtout inspirante ! Je vais travailler mon CV, prendre mon courage à 2 mains et postuler chez les agences. 🙂 Etant débutant sans réelle expérience dans la traduction (j’ai un diplôme en traduction mais seulement travaillé dans d’autres domaines), j’hésite depuis longtemps… Espérons que tes conseils m’aideront à réussir. 🙂

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    1. Bonjour Ramona,

      Merci pour ton gentil message ! Tu m’excuseras pour le délai de réponse, je suis rentrée de congés cette semaine 🙂

      Je suis ravie que mes conseils puissent t’être utiles ! N’hésite pas à te rendre sur le site de Sara, elle y prodigue plein de précieux conseils : https://lesrecettesdutraducteur.com/ ! N’hésite pas non plus à me retrouver sur LinkedIn.

      A bientôt et bon courage pour tes premiers pas !

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  16. Merci pour ce partage. J’ai beaucoup appris.

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  17. Pingback: Les secrets d'un chef de projet en agence de traduction pour réussir vos candidatures et trouver de nouveaux clients agences > Les Recettes du traducteur

  18. Bonjour Harmonie,
    Je lis attentivement votre blog et consulte régulièrement le site de Sara (https://lesrecettesdutraducteur.com/). Je vous remercie pour tous ces précieux conseils qui accompagnent les traductrices débutantes comme moi (DE>FR). Récemment, j’ai échangé avec la directrice d’une agence de traduction à propos des tarifs. Elle rémunère en général les traducteurs freelance 0,08 cts/mot, mais m’a précisé que ce serait 0,07 cts/mot pour une personne comme moi n’ayant aucune expérience professionnelle. Elle a justifié ce tarif par la nécessité d’une relecture/révision de mon travail (ce que j’entends). Les professionnels de la traduction sont assez unanimes pour dire qu’un tel tarif est indécent et que les agences tirent toujours plus les prix vers le bas. Mais alors, comment faire ? Il faut bien commencer quelque part pour acquérir de l’expérience, tout en ne travaillant pas pour la gloire. J’entends par là s’assurer un revenu. C’est un cercle vicieux aux yeux des débutants.
    Merci encore à vous pour tous ces conseils et cette bienveillance qui transparaît dans vos mots.
    Florence

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